21 octobre 2016
Le monde des certitudes n’est pas un infini de hasards.
Quand le sort s’acharne,
bruit et violence,
à tout affliger,
que de vies ôtées,
en une une seconde,
d’allers sans retours,
amitié, amour,
que de poings serrés
et que d’impuissance!
Mais si une vie s’efface
telle une craie de tableau noir,
il reste la trace
de ce qui fut rare, de ce qui fut grand
dans la vie d’avant.
Dès lors, au fil du temps retrouvé,
survit l’espoir de ne plus revoir,
de ne plus connaitre,
ici et ailleurs,
ce deuil, ce mal-être,
l’impossible adieu.
Le cœur voit plus loin que les yeux.
Pierre Coran